France Avis Quand le diable sortit de la salle de bainQuand le diable sortit de la salle de bain Description du produit:
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Par RAMSES
La narratrice est au chômage depuis longtemps et se retrouve totalement sans un sou une fois les factures payées. En plus suite à un embrouillamini, l'administration ne lui envoie plus ses allocations.L'auteur décrit la pauvreté avec intelligence et une grande richesse de langage qui ont réjoui plus d'un critique. Mais personnellement ses énumérations sans fin et ses incessants néologismes m'ont plutôt lassée. Quand à ses dialogues imaginaires avec le diable, sa mère et son ami obsédé, une fois la surprise passée, je les ai trouvés ennuyeux. Bref, je ne suis pas trop perméable à ce type d'humour...
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Par Stefy
Eh oui, parce qu'en lisant ce livre, ce qui frappe, c'est qu'on a clairement l'impression que les chapitres sont en fait une succession de petits sketches, à la manière d'un roboratif one woman show. On met un tout petit peu de temps à rentrer dans le livre mais, une fois bien installé, on prend beaucoup de plaisir à cette suite de divagations bien frappées.Oh, bien sûr, ce bouquin n'est pas parfait. Il souffre, comme bouquins de soi-disant romans français actuels, mais cela fait un paquet de temps que c'est le cas en fait, du syndrome de l'autofiction facile. Du coup, voilà, pour le fond, c'est bien maigrelet: pas d'intrigue, pas d'histoire, seulement une toute simplette trame de base. Il faut alors que le style sauve la mise et que les bons mots, les jolies formules, les ressentis bien vus, fourmillent.Et c'est le cas ici. Jouant sur la typographie comme rarement vu, avec des personnages loufoques venant parasiter à l'envie le récit foutraque, Sophie Divry nous offre un feu d'artifices de mots en couleur et pleins de sève et de vie. Il y a un allant jubilatoire dans le fait de secouer la langue et de jouer avec les mots: c'est pétillant, d'un enthousiasme communicatif incomparable tant on sent le plaisir de l'auteure à s'entortiller dans tous les méandres des possibles de l'expression littéraire, jouissance gouailleuse et gorgée de peps.Alors, du coup, on se marre franchement à chaque chapitre, on suit de plein pied les péripéties amusées et surtout on ressent ce plaisir à jouer avec les mots, les bons mots, les associations de mots, les convenances maltraitées pour la bonne cause, les inventions ludiques, poétiques, sur la langue, les mots qu'on invente, qu'on marrie, à l'envie, dans un joyeux défouloir très rythmé et proche d'une improvisation totale débridée. Dans le même temps, Sophie Divry voit juste et délivre un beau panorama de notre société actuelle et de ses errements et faiblesses. D'ailleurs, sous le rire, ladétresse n'est jamais bien loin, ainsi qu'affleurent par moments de bien beaux élans de nostalgie ou de tristesse. Nostalgie d'une vie passée, celle de l'enfance, face à l'absurdité et l'aliénation du monde adulte avec ses codes aberrants et dénués de (bon) sens.A la fois original et profond, ce livre est donc une chouette réussite puisqu'il fait partie de ceux qui vous font sentir moins seul. Et avec le sourire, en prime. Délicatement féministe par ailleurs, "Quand Le Diable Sortit De La Salle De Bain" dresse définitivement bien le portrait sans concession d'une jeune chômeuse de notre époque. Un point de vue, un style, une mise en perspective. C'est pas beau, tout ça ? Franchement, j'en reprendrai bien une couche, moi. En tout cas, joli, bravo à la dame.
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Par Granny Sebestyen
Alors .. Voici un livre complètement déjanté ( ce n'est pas moi qui le dit mais l'auteure ).Moi, perso, je ne suis pas contre le déjanté mais là j'ai eu vraiment beaucoup de mal !!Disons que trop de déjanté tue le déjanté ... on finit par se lasser !Nous suivons les tribulations d’une jeune trentenaire au chômage tentant de survivre avec quelques centaines d’euro par mois et connait toutes les galères des gens en situation précaire.C'est un mélange de tout et de rien , assez lourd , parfois vulgaire ( les pages "hot" n'apportent franchement rien au récit).On y trouve une écriture inventée , des calligrammes, des dessins, des énumérations à n'en plus finir ( qui vous incitent à lire en diagonale ).Bref un méli-mélo déstabilisant, c'est foutraque.Style inutilementLe sujet du récit aurait pu être intéressant, mais j'ai eu l'impression que l'auteur ne prend plaisir qu'à se lire et relire ses "bons " mots.Je suis sévère .. beaucoup trop de bémol et pour moi c'est à fuir. Où alors le style est tellement poussé ( au 99° degré ) que je n'y ai rien compris.
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